En 2002, en France, le Président de la République, décide d’ériger la sécurité routière en grande cause nationale, et dès l’année suivante, une mesure importante est mise en place, le « contrôle sanction automatisé ». Dans ce contexte de renforcements législatifs, le registre observe une diminution de 25 % de l’incidence des traumatismes par accidents de la route sur la période 2003-2008 comparée à la période précédente 1996-2001, toutes atteintes confondues. Pour les traumatismes crâniens, la réduction de l’incidence est encore plus marquée : -42% entre les deux périodes. Cette étude montre que cette diminution d’incidence est moins marquée chez les traumatisés crâniens sévères (AIS 4-5), elle est de -21%. Le taux de mortalité consécutif à un traumatisme crânien a baissé de 56%. La réductiondu nombre de victimes présentant un traumatisme crânio-encéphalique a surtout concerné les occupants de voitures et les victimes décédées. Les utilisateurs de deux-roues à moteur et les personnes de plus de 60 ans constituent des sujets à risques.
Lieutaud T, Gadegbeku B, Ndiaye A, Chiron M, Viallon V. The Decrease in Traumatic Brain Injury Epidemics Deriving from Road Traffic Collision Following Strengthened Legislative Measures in France. Plos one. November, 28 2016: 19.
Lieutaud T, (avec la collaboration de M. Chiron et A. Ndiaye). Quelles potentialités thérapeutiques pour l’érythropoiétine recombinante dans le traitement du système nerveux central ? Thèse de doctorat, Université de Lyon, université Claude Bernard Lyon 1. 2012.